Crédit: Radio Canada

 

« Les femmes et les enfants d’abord. » Soulagées d’être rescapées, les femmes tendent la main au sauveteur de SOS Méditerranée pour monter en premier dans le Zodiac et laisser sans regret derrière elles l’embarcation de fortune qui leur a permis de fuir la Libye. Une fois en sécurité à bord du navire de sauvetage Aquarius, certaines se mettent à chanter; d’autres tombent dans les bras des membres de l’équipe médicale de Médecins sans frontières.

 

Toutes reviennent de loin. Toutes sont mises à l’écart sur le navire, car elles sont considérées comme extrêmement vulnérables. Le passage par la Libye a laissé des traces physiques et psychologiques. Stefanie Hofstetter et Catalina Arenas, la responsable des affaires humanitaires à bord du bateau, discutent avec les femmes pour connaître leur histoire et pour les prévenir des autres risques qui les attendent à leur arrivée. « Lorsqu’on remarque des femmes jeunes qui voyagent seules ou en groupes de femmes, c’est une situation qui nous met en alerte », dit Catalina.

 

Car, pour beaucoup de migrantes, le calvaire ne se termine pas avec leur débarquement en Europe. Bon nombre d’entre elles sont déjà piégées, victimes de réseaux de proxénètes qui ont payé leur voyage dans le but de les exploiter en Europe.

 

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