Crédits: La Libre

Rapide, efficace, zéro coût… Les trafiquants et passeurs d’êtres humains l’ont bien compris : le recrutement des victimes passe désormais par Internet et les réseaux sociaux. La police et la justice qui les traquent ont recours aux mêmes médias, comme outils d’investigation supplémentaires pour détecter les personnes qui se sont fait embobiner, identifier les suspects et intercepter les messages qui passent entre les uns et les autres. Rapporteur national indépendant sur la traite des êtres humains pour la Belgique, le Centre fédéral migration (Myria) axe l’essentiel de son vingtième rapport, publié lundi, sur cette problématique.

En 2016, 17 000 passeurs ont utilisé Facebook pour organiser leurs activités vers l’Europe, selon des chiffres d’Europol. Des "publicités" comprenant données du passeur, prix, taux de réussite (!) et films promotionnels ont été repérées. Il existe des groupes Facebook où les migrants peuvent contacter les passeurs et comparer les routes illicites et les pays de destination.

En lire plus: LaLibre.be